Assemblée générale de l'UFVGAC 2019

Vendredi 1er février se tenait l'assemblée générale annuelle de l'UFVGAC de Fleuré. En présence de Vivian Perroches, maire, des élus et sympathisants, Michèle Gourdeau a  présenté un bilan moral 2018 riche en évènements (Méchoui, thé dansant et commémorations). Elle a souligné la présence des élèves et parents lors des différentes commémorations pour sa plus grande satisfaction.
Le bilan financier est excédentaire et la trésorerie confortable pour envisager cette nouvelle année. Les mêmes manifestations seront renouvelées (lundi 10 Juin : thé dansant, dimanche 25 août : méchoui).  Pour 2019, les adhésions restent identiques (19 €). 
Le bureau donnant entière satisfaction à l’assemblée générale qui n’a pas souhaiter ‘’changer une équipe qui gagne’’, il a été renouvelé à l’identique : 

Président – co président : Michèle Gourdeau/Gérard Blanc
Trésorier : Madeleine Painault
Secrétaire : Pierre Buvat

A noter l’application depuis le 1erjanvier 2019 de l’arrêté du 12 décembre 2018 modifiant l’arrêté du 12 janvier 1994 fixant la liste des opérations ouvrant droit au bénéfice de la carte du combattant dans le cadre des missions menées en Algérie après le 2 juillet 1962 conformément aux accords d’Evian du 3 juillet 1962 au 1erjuillet 1964.
Renseignement : M. Gourdeau : 05 49 42 60 32 

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30 porte-drapeaux mis à l'honneur à Fleuré

Mercredi 5 décembre à 15h, les anciens combattants d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie étaient mis à l'honneur lors du rassemblement annuel de l'UFVGAC  qui s'est déroulé cette année dans notre commune sous la houlette de Mme Gourdeau Michèle et M. Varennes Yves, co-présidents de l'association locale.
Pour l'occasion, Jean-Paul Sénéchault, maire, a décoré Monsieur André Mingot, bien connu de notre commune, de la médaille des dix ans de porte-drapeaux, signe de réconnaissance de son engagement.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Michel Cyr, président départemental de l'Union Fraternelle des Victimes de Guerre et des Anciens Combattants, des élus et de nombreuses personnalités invitées pour l'occasion.
Les enfants de l'école ont été associés à cet évènement en chantant l'hymne national.
Pour conclure, un défilé fièrement mené par une trentaine de porteurs de drapeaux s'est dirigé vers la salle René Taudière pour partager un moment convivial et évoquer les souvenirs autour d'un pot d'amitié.


Méchoui des anciens combattants 26/08/2018

Samedi 26 août 2018, les dynamiques sympathisants de l'UFVGAC ont organisé le traditionnel méchoui. Le soleil était là pour accueillir les 222 personnes présentes. Le menu traditionnel avait été préparé depuis le vendredi par l'équipe cuisinière de l'association renforcée pour l'occasion par les maîtres du barbecue. 
Simone et son orchestre ont animé la journée et les danseurs ont pu valser jusque tard dans la soirée.
Madame Gourdeau, présidente, a donné rendez-vous à tous pour le dernier dimanche d'août 2019 parce que ''on ne change pas une équipe qui gagne''.


18 juin 1940

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« La France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! »
Ce 18 juin 1940, la voix qui résonne sur les ondes de la BBC est celle d' un inconnu du grand public. Il a 49 ans, il a récemment été promu général et est désormais ancien sous­ secrétaire d' Etat à la Défense nationale et à la Guerre. Cet instant le jette« hors de toutes les séries », aux pieds d' une des épopées les plus audacieuses.
Son dénouement ? Le salut de la Patrie.

Il parle haut, il parle clair, il parle vrai. Charles de Gaulle s'exprime en Français rassembleur et en soldat résolu. Au bout des ondes, c'est l'espoir ranimé. Ce sera un jour l' honneur retrouvé et enfin la France libérée.
Ce 18 juin, la France est foudroyée par la débâcle : Paris est à l' heure allemande depuis quatre jours, le gouvernement du maréchal Pétain a demandé à cesser le combat, des millions de civils sont précipités sur les routes et connaissent l'exode.
Dans ce moment de détresse nationale, Charles de Gaulle incarne un autre chemin que celui de l'abandon. Il appelle à continuer la lutte, il propose une vision mondiale de la guerre qui dépasse le renoncement métropolitain. Il presse que les armées, alors submergées, sauront demain poursuivre victorieusement le combat.
Les couleurs sont hissées : la France n'a pas tout entière renoncé. Ce message qui traverse la Manche est peu entendu sur l'instant. Il a été davantage lu.
Le premier des appels de juin 1940 est fondateur. Il est l'étincelle de la résistance française. Il est le souffle du premier « non » qui attise la flamme auprès de laquelle la France Libre a grandi. Auprès de laquelle la France Combattante a lutté sur tous les fronts.
En cette journée nationale, la Nation célèbre l'espoir et la volonté du général de Gaulle. La France salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l' asservissement et à la défaite, qui ont refusé la collaboration et qui ont pris les armes contre l' ennemi.
Nous honorons la force de l'engagement et du sacrifice des hommes et des femmes qui ont permis d'accomplir les promesses du 18 juin.
Cet Appel fut un moment décisif de notre histoire nationale et demeure aujourd'hui une référence essentielle de notre mémoire collective. Il proclama avec force et ferveur une « certaine idée de la France» dont il nous faut, sans relâche, continuer d' être dignes.

Message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées


8 Mai 1945 : le récit de la capitulation

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Ce jour férié commémore la chute du régime nazi: la, ou plutôt les signatures de la reddition sans conditions du IIIe Reich. Mais que faut-il savoir sur cette date historique?

Le 8 Mai marque la fin du plus meurtrier des conflits de l'Histoire de l'humanité: la Seconde Guerre mondiale. Nous la fêtons ce jour, la reddition s'est faite pourtant en plusieurs temps. Une première capitulation a eu lieu le 7 mai mais la Russie fête la victoire le 9 mai. En cause: deux redditions allemandes distinctes et des fuseaux horaires différents.
● La première a eu lieu à Reims le 7 mai à 2h45 du matin. Dans un collège pour garçons de la capitale de Champagne réhabilité en QG par Eisenhower, le général allemand Alfred Jodl signe la reddition «de toutes les forces terrestres, navales et aériennes qui sont à cette date sous contrôle allemand». Dans le camp des alliés sont présents Walter Bedell Smith, le chef d'état-major d'Eisenhower, le commandant général d'artillerie Ivan Sousloparov, le général français François Sevez (signataire en tant que témoin) et l'amiral Harold Burrough, commandant des forces navales alliées.
Aussitôt, la nouvelle se répand dans les journaux occidentaux. Mais Staline est furieux, il refuse cette première reddition et en exige une seconde. Il veut que l'Allemagne capitule dans sa capitale. Berlin est en cendres, Hitler est déjà mort (il s'est tiré une balle dans la tête dans son bunker le 30 avril) mais qu'importe, l'endroit doit, pour lui et pour son peuple, être symbolique. Les troupes de l'homme de fer règnent en maîtres dans la ville et le drapeau soviétique flotte sur le Reichtag, où furent tués les derniers fidèles du führer.
● La deuxième reddition a donc lieu dans une villa du quartier berlinois Karlshorst dans la nuit du 8 au 9 mai. L'Union Soviétique est représentée par le maréchal Joukov, les Britanniques par le commandant en chef de Royal Air Force Arthur Tedder, les États-unis par la général Spaatz. La France a, elle, dépéché le général de Lattre de Tassigny. Lorsque le maréchal allemand Wilhelm Keitel, désigné par Karl Doenitz, entre dans la salle, il clame son étonnement: «Quoi? Les Français aussi!». Effectivement, la présence de la France à cette capitulation est une victoire diplomatique du général De Gaulle. Joukov avait tenté jusqu'au bout de se passer d'un représentant français En vain. Lorsque le général De Lattre découvre la salle de cette rencontre au sommet, il déplore l'absence d'un pavillon tricolore. Un drapeau aux couleurs de la France sera fabriqué à la hâte. Keitel finit de signer les neuf exemplaires du document sans condition peu avant minuit. Soit le 9 mai, à l'heure de Moscou.
● Le 8 Mai a tout d'abord été déclaré jour férié. Puis le général de Gaulle, devenu chef de l'État, en a supprimé le caractère férié le 11 avril 1959 avant que la commémoration soit tout simplement supprimée par le président Giscard d'Estaing en 1975, qui voulait favoriser la réconciliation avec l'Allemagne. Une décision qui provoqua une véritable bronca. C'est finalement par la loi du 2 octobre 1981 que le président François Mitterand a rétabli la commémoration de la capitulation. Pour entretenir un devoir de mémoire car comme l'écrivait Bertolt Brecht en 1941 dans La Résistible Ascension d'Arturo Ui: «Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde.»


Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation

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Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la République française décide d'honorer la mémoire des victimes de la déportation, en particulier des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis.

Depuis l'adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d'avril est consacré "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation".Sitôt arrivés au pouvoir en janvier 1933, Adolf Hitler et les nazis créent les premiers camps de concentration en Allemagne. Dachau est ainsi ouvert le 21 mars 1933. Y sont internés les opposants au régime, les "asociaux", tous ceux qui n'entrent pas dans les normes national-socialistes.

Avec l'expansion allemande en Europe puis la Seconde Guerre mondiale, le système concentrationnaire prend une autre dimension. À partir de 1941, il s'intègre en outre dans la mise en place de la "solution finale de la question juive". Les camps se multiplient, y compris dans les territoires annexés ou occupés : Mauthausen en Autriche, Auschwitz en Pologne, Natzweiler (Struthof) en France...

Le nombre des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale est estimé à plus de 150 000 personnes, dont 80 000 victimes de mesures de répression (principalement des politiques et des résistants) et 75 000 juifs, victimes de mesures de persécution touchant également les Tsiganes.
Au total, disparaissent plus de 100 000 déportés partis de France. Avec la libération des camps puis le retour des premiers survivants, le monde entier mesure l'ampleur de la déportation et de son horreur.

Le besoin de préserver la mémoire de la déportation ...

Pour maintenir présent le souvenir de leurs camarades morts en déportation, les associations de déportés créent des lieux de mémoire, comme, à Paris, le monument du souvenir de la synagogue de la rue de la Victoire (inauguré le 27 février 1949) ou la chapelle des déportés, en l'église Saint-Roch (inaugurée le 21 novembre 1953), autour desquels elles organisent des commémorations spécifiques. D'autre part, des délégations d'anciens déportés sont présentes aux côtés des anciens combattants dans les cérémonies officielles commémorant les Première et Seconde Guerres mondiales.

Dès le début des années cinquante, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite, dans le calendrier des commémorations nationales, une date réservée au souvenir de la déportation. Le choix du dernier dimanche d'avril est retenu, en raison de la proximité avec l'anniversaire de la libération de la plupart des camps, sans se confondre avec aucune fête ou célébration, nationale ou religieuse, existante.


...reconnu par la loi

La loi n° 54-415 du 14 avril 1954 consacre le dernier dimanche d'avril au souvenir des victimes de la déportation et morts dans les camps de concentration du IIIe Reich au cours de la guerre 1939-1945. Elle est adoptée à l'unanimité par le Parlement et fait de ce dimanche une journée de célébration nationale :

"Article 1er : La République française célèbre annuellement, le dernier dimanche d'avril, la commémoration des héros, victimes de la déportation dans les camps de concentration au cours de la guerre 1939-1945.
Article 2 : Le dernier dimanche d'avril devient "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation". 
Des cérémonies officielles évoqueront le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration et rendront hommage au courage et à l'héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes."

Pour ses initiateurs, la journée nationale de la déportation répond à deux exigences.

Tout d'abord, elle rappelle à tous ce drame historique majeur comme les leçons qui s'en dégagent. Selon les termes de l'exposé des motifs de la loi, pour que de tels faits ne se reproduisent plus, "il importe de ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle expérience, ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux."

En second lieu, par cette célébration, la nation honore la mémoire de tous les déportés - y compris ceux victimes des déportations en Indochine du fait de l'impérialisme japonais -, survivants ou disparus, pour rendre hommage à leur sacrifice.
Une commémoration qui se déroule sur tout le territoire

De sa création à nos jours, le déroulement de la commémoration de la journée nationale de la déportation connaît de nombreuses modifications.
Dans chaque département, son organisation incombe au préfet, en concertation avec les associations. Stèles, plaques et monuments sont fleuris ; des allocutions sont prononcées et des enseignants sont en outre généralement invités à profiter de cette occasion pour évoquer la déportation et le système concentrationnaire dans leurs cours.
A Paris, la journée nationale de la déportation évolue en fonction de l'émergence successive de trois nouveaux lieux de mémoire : le mémorial du martyr juif inconnu, rue Geoffroy l'Asnier, dans le 4e arrondissement (inauguré le 30 octobre 1956), le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien à Suresnes (inauguré sous sa forme actuelle le 18 juin 1960) et le mémorial des martyrs de la déportation de l'Île de la Cité qui entretient le souvenir de tous les déportés français (inauguré le 12 avril 1962).

Aujourd'hui, la cérémonie se déroule en trois temps, selon un schéma mis au point en 1985 et 1988. Un hommage est d'abord rendu au mémorial du martyr juif inconnu puis au mémorial des martyrs de la déportation. La commémoration se termine par le ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe. Afin d'entretenir le souvenir de la déportation chez les jeunes générations, des poèmes sont lus par des adolescents au mémorial des martyrs de la déportation.

Le Chant des marais
Loin, vers l'infini, s'étendent
Les grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !

Dans ce camp morne et sauvage,
Entouré de murs de fer,
Il nous semble vivre en cage,
Au milieu d'un grand désert.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !

Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !

Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira,
Libre alors, ô ma Patrie !
Je dirai : tu es à moi.
Ô terre enfin libre
Où nous pourrons revivre, aimer !
Ô terre enfin libre
Où nous pourrons revivre, aimer, aimer.

Chant composé en 1934 par des détenus politiques allemands du camp de Börgermoor (le "camp des marais"), devenu l'hymne commémoratif de tous les anciens déportés après la Seconde Guerre mondiale


Source : Collection "Mémoire et citoyenneté", N° 13. PublicationMINDEF/SGA/DMPA


Union Fraternelle des victimes de Guerre et Anciens Combattants

L'assemblée générale de la section locale de l'Union Fraternelle de Victimes de Guerre et anciens combattants de la Vienne s'est tenue récemment en présence de ses membres, sympathisants et représentants de la municipalité.
Le bilan moral présenté par Madame Gourdeau confirme le dynamisme de cette association qui organise annuellement un grand thé dansant et le traditionnel méchoui devenu le rendez-vous annuel que personne ne veut manquer à Fleuré.
La trésorerie est gérée de main de maître et permet de maintenir le montant de l'adhésion annuelle à 19 €.
Suite au décès de son co-président, Monsieur Varennes, Madame Gourdeau a fait appel aux candidatures pour la seconder dans cette fonction. C'est Gérard Blanc, membre de l'association, qui a été élu à l'unanimité et viendra compléter le bureau composé comme suit :
- président/Co-président : Mme Michelle Gourdeau - M. Gérard Blanc
- secrétaire : Pierre Buvat
- trésorier : Madeleine Painault
Outre les commémorations qui auront lieu le 19 mars, 8 mai et 11 novembre, deux dates sont à retenir : le thé dansant le 21 mai 2018 et le méchoui le 26 août 2018.
Renseignements au 05 49 42 60 32

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Commémoration du 19 mars, Journée du souvenir pour les victimes de la guerre d'Algérie

Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles
et militaires de la guerre d Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
19 mars 2018

En cette journée nationale, la France rend un hommage solennel a toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Le cessez-feu du 19 mars 1962, issu des accros d’Evian, annonçait la fin prochaine d une guerre alors sans nom. Sur les deux rives de la Méditerranée, entre soulagement et blessures, il engendra des sentiments puissants et divers. Pour tous, il y eut un avant et un après. Aux victimes d avant le 19 mars s’ajoutèrent les mois suivants, les milliers de drames d une transition violente. 

Aujourd’hui, dans un même hommage, la France pense à toutes les douleurs et à toutes les souffrances, à toutes les familles déchirées et endeuillées, à celles et ceux qui ont enduré la guerre dans leur chair et dans leur esprit.

Aujourd’hui, sans distinction, la Nation adresse sa reconnaissance et sa solidarité.

Aujourd’hui la France honore toutes les mémoires.

Celle des soldats morts pour la France ou blessés, celle des appelés et rappelés du contingent, des militaires de carrière, des forces de l ordre de métropole et d Afrique du Nord.

Celle des civils de France ou d Algérie qui eurent à subir l angoisse, les violences et les attentats.

Celle des Français d Algérie pour qui cette date signifiait la fin douloureuse d une histoire parfois multigénérationnelle et qui durent commencer une vie nouvelle.

Celle des membres des forces supplétives, des harkis, qui avaient fait le choix de la fidélité à la France. Les semaines qui suivirent furent celles des représailles et de l exil dans une métropole qui, entre incompréhension et ignorance, manqua à son devoir d accueil.

Celles des disparus civils et militaires.

Ces années de guerre ont durablement marqué notre société. Soixante ans après 1958, nous nous souvenons qu’elles ont eu pour conséquence la transformation durable de notre République.

Ces déchirures sont désormais une part de notre histoire nationale mais leur souvenir est encore vif dans notre mémoire collective. Porter un regard lucide et objectif sur ces années doit permettre à la communauté nationale de cheminer vers une mémoire apaisée.

Témoigner, expliquer et partager, sont un impératif afin que, des deux côtés de la Méditerranée, les jeunes générations, préparent l avenir ensemble.

Message de Geneviève Darrieussecq
Secrétaire d État auprès de la ministre des Armées


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